LA FONDUE CHINOISE

L’origine de la fondue chinoise est aussi trouble que le bouillon qui frémit dans le caquelon. Il semble que cette manière de cuire de petits morceaux de viande soit effectivement connue des gastronomes de l’Empire du Milieu depuis le XVIIIe siècle. La ville de Chongqing a d’ailleurs déposé une demande visant à faire inscrire la recette de sa fondue sichuanaise, caractérisée par un bouillon très épicé, au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais certains préfèrent attribuer la paternité de la fondue aux tribus nomades de Mongolie, sachant que cette version originelle se résumait sans doute à une simple marmite destinée à cuire la viande dans un bouillon. Difficile enfin de savoir à quel moment ce met a fait son apparition en Suisse. Ce qui est certain, c’est que la première fondue carnée a été la bourguignonne dans les années 1950, avant que la chinoise, moins grasse, ne lui vole la vedette dans les années 1980. Cette méthode de cuisson implique de faire bouillir un bouillon parfumé au sein duquel des ingrédients tels que des tranches de viande, des fruits de mer et des légumes sont plongés et cuits à la table. Popularisée au cours du 20e siècle, la fondue chinoise a conquis les palais du monde entier grâce à son aspect convivial et participatif. Aujourd'hui, elle demeure une expérience culinaire appréciée, réunissant famille et amis autour d'un repas chaud, sain et délicieux.

C’est si pratique

Lorsqu’il s’agit de justifier ce choix, les arguments des adeptes de la fondue chinoise sont d’ordre pratique : Abordable, facile à préparer et ludique à manger, elle s’adapte à toutes les tablées. À Noël, on veut offrir à ses convives un repas un peu exceptionnel, mais pas question pour autant de se tuer à la tâche. Et puis en optant pour la fondue chinoise, le maître ou la maîtresse de maison ne sont pas condamnés à rester en cuisine durant toute la soirée. Un autre aspect a sans doute joué un rôle dans l’essor de ce plat en Suisse : c’est simplement une question de matériel. La fondue au fromage est ancrée dans les mœurs, chaque ménage possède un réchaud et est habitué à ce type de repas collectif. Outre sa dimension communautaire, la fondue chinoise présente un autre avantage social : elle est modulable en fonction du budget de chacun. Autour du caquelon de bouillon, on peut aussi bien disposer un assortiment congelé acheté au supermarché que des plateaux de viande fraîchement coupée par un boucher. Une question économique qui n’est pas anodine à une période de l’année où les inégalités financières peuvent provoquer un sentiment de malaise : À Noël, beaucoup de familles se retrouvent chez l’un ou l’autre de ses membres en suivant un tournus. Faire de la fondue chinoise une tradition familiale permet d’éviter la surenchère. Vous savez bien, lorsque l’on propose, volontairement ou non, un menu plus élaboré et plus coûteux que celui du cousin qui nous a invités l’année précédente ! Ajoutez à cela le fait que la viande puisse être remplacée par des légumes, la mayonnaise allégée au séré maigre et vous obtenez un plat qui convient à tous les goûts et à tous les régimes. Ce n’est pas tout : la fondue chinoise a le don d’apaiser les tensions : Puisque chacun mange à son rythme et surveille la cuisson de son petit morceau de viande, il n’y a jamais de temps mort dans le repas ni d’attente entre les plats. Tout le monde est occupé, ce qui réduit le risque de devoir répondre au tonton qui veut toujours parler politique 😉 !

La naissance d’une tradition ? Pour de nombreuses familles suisses, la fondue chinoise revêt déjà le statut de plat usuel de Noël.

Et le bouillon pour fondue Chinoise «Chinoise Mix » de #Lucul ?

L’aventure a commencé en 1992, quand un des patrons de #Lucul a eu l’idée de développer un bouillon aromatisé pour fondue Chinoise. L’objectif était de le proposer aux artisans bouchers comme produit d’appel pour augmenter leurs ventes de viande. A l’époque, la fondue Chinoise se consommait avec de la viande de bœuf congelée confectionnée en rouleaux, faits avec les morceaux de viandes invendus…
Les débuts furent difficiles, il fallait convaincre ! Mais avec le temps et de la persévérance, la Chinoise Mix commence à bien se vendre. Puis vint une évolution de la recette, elle devient 100% végétale, mais contient encore un exhausteur de goût et des allergènes. La grande distribution s’intéresse à ce produit. Ils décident de le référencer au niveau régional et les première ventes commencent en 2005.
Les volumes progressent significativement, il faut assurer la dispo et mettre en place une méthodologie de conditionnement : les sachets sont remplis à la main !
Début 2011, à la reprise de #Lucul par la famille Lussi, on se rend vite compte que le travail de remplissage à la main devient compliqué. Le nouveau patron passe trois à quatre semaines à la cave pour imprimer les sachets (!!!), il faut 2 équipes de trois personnes pour assurer la cadence. On doit trouver une solution…

Décision d’investir dans une nouvelle installation de conditionnement. C’est en 2013 qu’on reçoit notre machine :
Dans le but de rester au plus près du marché et de satisfaire notre clientèle, nous avons développé une nouvelle recette 100% naturelle, sans allergènes et fait évoluer le design du sachet.
Depuis, nous avons retravaillé toutes les recettes qui sont 100% naturelles et sans additifs et étoffé notre gamme de bouillons pour fondue Chinoise. Maintenant il y a un bouillon pour tous les goûts et nous sommes fiers d’en avoir fait nos best-sellers !!!!
original

L’original

Chinoise Mix 100% végétal
Mongole

Le corsé pour les viandes blanches

Mongole Mix 100% végétal
fish

L’Océanique pour les fondues de poisson et crustacés

Fish Mix à base de bouillon de poisson
fish

Le petit dernier, pour le gibier et la viande marinée

Valaisanne Mix à base de bouillon de bœuf pauvre en sel